Une proposition de loi EELV vise à faire preuve de "sobriété" dans l'exposition aux ondes et aux champs électro-magnétiques, alors que les personnes disant en souffrir seraient de plus en plus nombreuses.
![Zone *blanche* sans ondes électromagnétiques](https://static.wixstatic.com/media/12550c_f83e10118a4e49c8bc1b8af7a4c88923~mv2.png/v1/fill/w_55,h_29,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,blur_2,enc_auto/12550c_f83e10118a4e49c8bc1b8af7a4c88923~mv2.png)
On les appelle les EHS. Les électrohypersensibles sont ces personnes qui affirment souffrir d'une allergie aux ondes et aux champs électromagnétiques. Elle se terrent chez elles ou en "zone blanche", à l'abri de toute exposition aux objets émetteurs (antenne-relais, téléphones portables, bornes wifi...). Dans leur proposition de loi examinée jeudi 23 janvier à l'Assemblée, des députés EELV demandent à ce que l'électrosensibilité soit définie dans le Code de l'environnement.
Les symptômes (brûlures et picotements, maux de tête, vertiges, nausées...) peuvent-ils toucher un jour une plus grande partie de la population ? Sont-ils sous-estimés ? Alors que le niveau d'exposition augmente, avec notamment le déploiement de la 4G, francetv info a interrogé les différents acteurs mobilisés sur la question. Tour d'horizon.