Devenue intolérante aux ondes des technologies sans-fil, Jenny Fry s’est enlevé la vie à l’âge de 15 ans.
Alors qu’un élève québécois sur cinq au primaire et au secondaire est en difficulté d’apprentissage, dont certains sont suicidaires, un expert américain vient de publier un article résumant les méfaits du Wi-Fi sur la santé. Le Wi-Fi est une menace importante à la santé humaine, tel est le titre de son article paru en juillet dans la revue scientifique Environmental Research. Le point sur ce sujet brûlant.
Jenny Fry, 15 ans, a été retrouvée morte le 11 juin 2015, pendue à un arbre. Depuis novembre 2012, la vie de la jeune adolescente britannique était devenue infernale. Elle souffrait de problèmes de concentration, de maux de tête, de nausées, de fatigue et de problèmes de vessie dès qu’elle s’approchait d’un routeur (ou borne) Wi-Fi. Cette technologie venait d’être installée chez elle et à son école. Après avoir investigué sur les risques à la santé présentés par le Wi-Fi, sa mère Deborah Fry a immédiatement retiré le routeur de leur maison, d’autant plus qu’elle commençait elle-même à développer des symptômes d’intolérance aux ondes.
Mais la situation à l’école de Jenny était plus compliquée. « Dès qu’elle s’éloignait d’un routeur elle se sentait instantanément mieux, alors elle cherchait toujours les endroits de l’école non couverts par le Wi-Fi pour étudier. Mais quand elle se déplaçait ses enseignants ne voulaient pas écouter ses raisons et ils lui collaient une retenue… Si un enfant est allergique aux arachides, vous ne le forcez pas à étudier entouré d’arachides », expliquait Mme Fry au quotidien londonien Daily Mail, en novembre 2015.
« Le Wi-Fi et les enfants sont incompatibles. Je crois que le Wi-Fi a tué ma fille », a-t-elle ajouté au sujet de Jenny, une adolescente studieuse qui n’était autrement pas déprimée. Jenny n’avait jamais consulté un médecin au sujet de sa condition, mais une enquête du coroner de la région d’Oxforshire a conclu qu’avant de passer à l’acte, rien ne laissait croire qu’elle était suicidaire. « La sécurité de nos étudiants lorsqu’ils sont à l’école est primordiale… Nos gouverneurs sont satisfaits que l’équipement respecte les règlements pertinents », affirmait pour sa part au Daily Mail Simon Duffy, chef enseignant à l’école de Jenny, Chipping Norton School, à Chaddington.
Autre article intéressant sur ce site concernant la problématique du WiFi : https://www.electrosmogtech.ch/single-post/2018/10/29/Une-catastrophe-sanitaire-est-en-train-de-se-jouer